(anthony tortul )
Grande discution sur les qualités de bouchons.
Gilles guillerault (Sancerres) est lui aussi venu me livrer du vin.
C’était l’occasion, dans l’Atelier les Caves Du Roy de présenter ces deux vignerons qui ne se connaissaient pas mais qui pourtant oeuvrent dans le même sens.
Gilles Guillerault a je pense été étonné des vins d’Anthony Tortul et a pu aborder le sujet des vins "naturels" et des "intégristes" qui s’engouffrent dangeureusement (pour nous) dans ce créneaux.
Les deux vignerons tombent d’accord:
Il faut être vigilant et faire de bons vins, naturels du plus possible, en se gardant toutefois de faire des vins sujets aux déviances.
LE DESORDRE
Chardonnay, sur des sols argilo-calcaires, 16 mois d’élevage dans un tiers de fûts neufs.
La fermentation n’a duré que trois jours, malo finie. Incroyable.
6 d’acidité totale et pas de SO2.
Un des secrets d’Anthony Tortul est dans lechoix de ladate de vendange. Son principe est très simple: "Quand c’est le plus arômatique, je ramasse."
La robe est jaune doré et le nez est puissant.
La bouche est droite, très minérale, sur les fruits jaunes et la finale est très saline, voir iodée.
FRENCH WINE IS NOT DEAD
60% Marsanne et 40% grenache sur un terroir de Pezenas. Vin de table bien entendu.
Rendement, 7 hecto/hectare.
Elevage de 18 mois en" vieilles" barriques.
Cette cuvée existe également en magnum.
La robe est dense, on imagine un fort degré d’alcool.
Le nez est sur les fruits jaunes.
La bouche est fraîche, sur les épices et les fruits jaunes.