Nous avons obtenu de franck Choisne le propriétaire de la fameuse distillerie COMBIER, un véritable effort sur le prix de la
Blanchette 50 cl, cuillère d’or 2006.Je peux vous la proposer dès aujourd’hui au prix de 29 euros ! les amateurs aprécieront…
C’est une excellente affaire pour une absinthe blanche historique de grande qualité.
Nous avons vu dans les discothèques des pays de l’est ce rituel ridicule. C’est un show de barmen et rien d’autre. Je vous déconseille cette expérience qui n’a rien à voir avec l’esprit des amateurs d’absinthe.
De plus les arômes sont dénaturés, la couleur est altérée par la caramélisation du sucre et les saveurs sans intérêt.
L’absinthe se boit avec ou sans sucre, avec de l’eau fraîche.
Le sucre favorise le développement des arômes.
• Les multiples arômes de l’absinthe se développent lentement, pour plus de complexité et d’intérêt. (La chimie nous permet de comprendre ce phénomène: Chaque huile essentielle précipitant à une dilution différente, l’eau versée lentement permet aux arômes de se développer un à un)
En tout état de cause, il s’agit essentiellement de “brouiller“ son absinthe sans la „noyer“ au fil d’un goutte-à-goutte aussi mesuré que la consommation du produit fini.
C’est entre 44°5 et 46° que le trouble est le plus rapide. C’est la raison pour laquelle les pastis traditionnels titrent 45°. Ainsi, pour des raisons évidentes commerciales, titrent 45°.
• Préférez un bouchon en liège aux bouchons en métal ou en plastique afin d’éviter à l’alcool de s’évaporer et à l’absinthe de perdre ses arômes. Si vous souhaitez conserver votre absinthe au-delà des 6 mois suivant l’ouverture, remplacez votre bouchon si celui-ci n’est pas en liège.
• Lorsque vos bouteilles sont vides aux deux tiers, procédez à un re-embouteillage dans des bouteilles en verre plus petites. Il serait dommage que l’air vienne endommager votre absinthe!
Notez qu’il est bon de laisser votre absinthe s’aérer avant de la déguster si vous venez d’ouvrir la bouteille.
De plus, certaines absinthes vieillissent très bien; n’hésitez pas à laisser vos bouteilles préférées quelques années à la cave!
L’absinthe est une boisson spiritueuse à base de plantes.
Boisson à la mode et ensuite boisson nationale au début du siècle dernier, l’absinthe a été interdite en France puis à nouveau autorisée en 2001.
Les ligues antialcooliques ont alors choisi l’absinthe comme principale cible, épaulés par le lobby viticole, alors très puissant, qui voyait son secteur souffrir de la concurrence que l’absinthe représentait. A l’époque, on consommait en France 1 litre l’absinthe par an et par habitant.
En 1914, à l’aube de la Première Guerre Mondiale, le gouvernement prononce l’interdiction de l’absinthe.
• Les teneurs en fenchone ne doit pas dépasser 20 mg par litre. Cette ne concerne que la France.
• L’appellation «
absinthe » est interdite pour être remplacée par « Spiritueux aux plantes d’absinthes » ou "Boissons spiritueuse aux plantes d’absinthe".
On distingue 3 modes de fabrication de l’absinthe :
L’absinthe obtenue par distillation est la meilleure : la distillation à l’avantage de donner un produit chargé de la partie aromatique des plantes, tout en éliminant les huiles volatiles lourdes, appelées flegmes.
Elles seront proposées à des tarifs bien inférieurs à ce qu’ils étaient pour les précédentes éditions.
Suivi d’un cocktail dégustation
Côteaux du Languedoc rouge.
La robe est rouge sombre assez dense.
le nez de fruits noirs bien murs.
La bouche est bien fruité sur le cassis et la mûre. Le tanins sont fermes et le vin n’explose pas en bouche.
La persistance arômatique est moyenne.
En conclusion, c’est un bon vin dont les tanins gagneraient à être plus élégants et le fruit expressif. Un peu plus de fraîcheur serait également bien venue.
Le cas 2008
Vin de pays de l’Hérault.
Robe rouge profond.
Nez fermé ou l’on devine des fruits noirs.
La bouche est velouté tout d’abord puis apparaissent des tanins pas encore fondus. l’acidité est bonne et les fruits noirs s’expriment sur une légère sucrosité. Le vin n’est pas encore en place.
Je n’ai pas de coup de coeur.
L’as 2007
Belle robe rouge rubis profond
Nez defruits rouges (cerise bigaro) et de fruits noirs (quetsch).
La bouche est fraîche et fruitée (cerise). les tanins ne sont pas très fins et la persistance aromatique est moyenne. Il y a une certaine gourmandise malgré tout.
En résumé, je pense que ces vins sont bien fait, sans défauts majeurs, mais pas encore en place.
Surtout je n’ai pas eu d’émotion particulière en les dégustant. Mon exigence en matière de référencement de nouveau vins n’est pas ici satisfaite.
Acquis en 2002, il se compose de plusieurs parcelles enclavées entre bois et futaies, illustrant les meilleurs terroirs du Marmandais. Le sol se compose de petites graves rouges, d’argile et de calcaire.
Les vignes furent plantées sur les coteaux par les parents des habitants du village. Les plus anciennes datent de 1948.
La propriété compte presque 12 hectares complantés par les traditionnels cépages du Sud-Ouest: Merlot, Cabernet-Sauvignon, Cabernet-Franc, Abouroiou, Fer, Cot, et Sauvignon gris en blanc.
La philosophie de Stéphanie Roussel s’inscrit dans le respect du terroir et de sa typicité, dans la prise en compte de l’équilibre biologique de la vie des sols favorisant l’écosystème naturel, et dans la réduction des rendements par souci de qualité.
Cette exigence et cette rigueur apportées aux vignes valent aussi pour le travail à la cave.
Tous les vins de Stéphanie Roussel sont issus d’une vigne cultivée de manière naturelle. Elle n’utilise ni désherbants, ni engrais chimique, ni pesticide de synthèse.
De même, l’emploi des machines est réduit à son minimum aussi bien dans les vignes que dans le chai.
Les vendanges sont bien naturellement manuelles. Les raisins sont soigneusement triés avant d’être éraflés.
Après de longues macérations, la fin de la vinification est réalisée enbarriques, où le vin demeure de 18 à 24 mois.
Le vin n’est ni collé, ni filtré.
J’apprécie vraiment un tel travail et une démarche sincère, réfléchie et courrageuse qui est celle de Stéphanie Roussel.
Verte Suisse, P.F.1901 et L’esprit d’Edouard.
70cl et 50cl.
La Nouvelle Orléans restait disponible.
Dès disponibilité à la Distillerie Combier, nous vous les proposerons.
En attendant il nous reste quelques très rares flacons de Nouvelle Orléans 2007 et 2008 et Verte Suisse 2006.
www.cavesduroy.fr/catalogue/absinthes/Jean-Baptiste Loubeyre est l’un d’entre eux.
Il a eu la gentillesse du coeur de m’apporter une bouteille de Macon-Chardonnay 2006 de la part d’Hubert Laférrere.
Je n’ai pas tardé à déguster ce vin. Et ce fut une très belle surprise.
Le vin est droit, élégant, complexe et subtile. Mais il a son caractère, celui de son concepteur. Tout d’abord discret, réservé, on le sent bien élevé, élégant. Puis après quelques minutes, il commence à se livrer, àdevenir tsympatique, attachant, e vousdonne une folle envie de poursuivre la dégustation.
Il en est de même d’Hubert Laférrere. A l’image de son vin, il est sincère, attachant et cohérent. Sa démarche est sincère.
Son travail de la vigne, son respect des sols et de ses terroirs, sa minitie et le respect des règles essentielles bien que fondamentales et l’intelligence de ne rien s’interdire si besoin s’en fait sentir, en font un vigneron à mes yeux responsable avec qui j’ai envie de collaborer.
Dès demain je conseillerais ce vin à deux talents dans leurs domaines respectifs: Virgine Boularouah Fromagerie "Chez Virginie" et Geoffroy Maillard "La Table d’Eugène".
Ils méritent ce vin et ce vin les mérite.
www.chezvirginie.com/ www.cavesduroy.fr/catalogue/macon/