9ème Absinthiades





Les 9èmes absinthiades.

 

Pontarlier accueil cette fin de semaine les 9ème absinthiades.

 

Cette manifestation regroupe pendant quatre jours des amateurs d’absinthe du monde entier et les professionnels qui comptent dans le monde de l’absinthe. 

 

Philippe Chapon, caviste réputé de Pontarlier et président des amis du Musée de l’Absinthe m’a demandé de faire partie du Jury professionnel.

 

C’est avec plaisir que j’ai accepté cette invitation. J’ai pu échanger sur le sujet du développement commercial de l’absinthe avec les producteurs et les distributeurs les plus sérieux et les plus représentatifs du marcher.

 

Le hasard a voulu que je fasse parti du jury qui avait pour charge de juger les neuf absinthes blanches présentées à ce concourt. Un autre jury eu la charge de déguster 11 absinthes colorées.

 

Aujourd’hui samedi, un jury « populaire » désignera les meilleurs des absinthes blanches et vertes et dimanche enfin, un jury de « personnalité » en fera de même.

 

Une moyenne des notes attribuées sur 20 par les trois jury désignera les heureux élus.

 

Nul participant ne connaît le nom des absinthes dégustées.

 

Tout ce que je peux dire à cette heure, c’est que dans le jury auquel j’appartenais, de façon unanime, deux absinthes n’étaient pas digne de participer à ce concourt. En effet, c’est en Europe le seul concours véritablement représentatif et quoi qu’il en soit celui qui obtient le meilleurs crédit auprès des professionnels producteurs et distributeurs d’absinthe.

 

Dès que les résultats auront été annoncés, je vous les communiquerais.




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Paris International Golf Club

déjeuner du Trophée "GAGA" 2008.
Très belle compétition dans un très beau golf de la région parisienne.

Le restaurant est cossu, confortable et vaste.

La cuisine (je ne parle pas du snack) est classique, de qualité et les plats sont copieux. Les cuissons étaient parfaites.

le service est impécable et discret.

La carte des vins est classique et très qualitative. Elle peut parfaitement satisfaire les namateurs et les manifestations privées les plus exigeantes.

Un très agréable moment. 

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Puydeval 2008 Syrah

Jeff Carrel
Robe rouge rubis

Nez  concentré de fruits noirs et d’épices.

Bouche sur les épices et les fruits noirs. Finale sur le poivre.

Une syrah qui n’est pas dans l’air du temps. C’est une syrah de repas méditerranéen. Olives noires, tapenade, etc…

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Grenache 2008 Jeff Carrel

Un vin toujours en élevage.
Robe rouge rubis profond. Belle densité.

Nez de fruits noirs auxarômes pâtissiers.

Bouche de fruits noirs. Belle fraîcheur et bonne acidité. Encore très marqué par l’élevage. les tanins sont soyeux. Ce vin est équilibré avec une sucrosité gourmande en finale.

UNE GROSSE GOURMANDISE DERAISONNABLE…

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Felix Cup 2009

Premère édition de la Félix Cup, au Golf de Bussy.
Très sympatique compétition suivie d’un déjeuner au restaurant du Golf de Bussy.

La salle a été refaite dernièrement. Très fonctionnelle et très bruyante. Pas très grande non plus.

Ce que nous a servi le restaurateur n’est pas au niveau d’une restauration digne de ce nom:

Un Kir qui n’aurait jamais dû porter ce nom. Acide et sucré. Certainement pas une crême de cassis respectable ni un Bourgogne Aligoté. Où alors…

L’entrée, deux minuscules morceaux de saumon fumé, moût, sans saveur.

le plat, escalope milanaise trop fine, trop cuite, dure comme de la semelle… Pâtes très ordinaires et mal cuites.

Un minuscule morceau de fromage et un carré de beurre de mauvaise qualité de la même taille.

Le fameux carpacio d’ananas à la mode du moment.

Pain surgelé et le tout agrémenté d’un Chinon rouge qui n’avait de Chinon que le nom.

Heureusement, le service est souriant et efficace .

PS: le bar est sans aucun intérêt.

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Champagne R.H COUTIER

Mardi 8 Septembre 2009, 42 avenue du Président kennedy, 75016 Paris…
Ce soir je me rendrais à une jolie dégustation de champagne…

Il est rès rare que je me déplace pour des dégustations organisées, à Paris. Mais cette fois, l’invitation est alléchante: Une vingtaine de vignerons champenois présentent le fruit de leur travail dans le plus grand appartement de Paris. Alain Delon y a deumeuré!

La curiosité, la présence du Champagne R.H COUTIER et le bon travail des attachés de presse font que j’accepte l’invitation.

Enthousiaste à l’idée d’une belle soirée, je quitte prématurément le magasin afin d’arriver au plus vite. L’immeuble est imposant. L’accueil est professionnel mais à peine suis-je entré que je comprends que l’offre n’est pas à la hauteur de mes espérances.

De cet appartement, on ne voit que le hall d’entrée, d’un mauvais goût absolu. Tout n’est que marbre, stuc et peinture dorée.
Puis une grande pièce sans âme, toute en longueur.

Déception…

J’apperçois un certain nombre de marques de champagne que je ne considère pas parmi les meilleurs et je trouve enfin celui que j’apprécie et pour qui je me suis déplacé. Le champagne R.H COUTIER.

Un homme de taille moyenne se tient derrière la table numéro 2 ou trois bouteilles de champagne R.H COUTIER rafraîchissent dans une vasque.

L’homme vend discrètement à un invité, une bouteille qu’il sort de dessous la table. A la question de l’invité "Vous êtes de la Maison ?", l’homme de taille moyenne répond:"Je suis Monsieur COUTIER". Puis, en tendant la bouteille contre un billet de 20 euros "Je ne sais pas si on a le droit…"

Mais le billet est vite mis dans le petit porte monnaie marron à pression.

Je demande à déguster le millésime.

Monsieur COUTIER, fort aimablement et sans question aucune me sert généreusement. Je suis surpris, puis en regardant autour de moi je m’apperçois rapidement que personne ne déguste. Les invités boivent tout simplement du champagne accompagné de petits fours.

Le vin est excellent.

Un autre invité s’approche. L’homme de taille moyenne sort une autre bouteille de dessous la table et cette fois, quatre billets de 5 euros entrent dans le petit porte monnaie marron à pression.

Je demande à déguster le Rosé.

Je ne l’ai pas beaucoup apprécié car je commençais à être exaspéré.

Voilà 15 minutes que je suis arrivé et le rêve est cassé…

Depuis plusieurs années, je conseille cet excellent champagne avec enthousiasme. Ce ne sera plus possible à présent, car l’attitude de l’homme de taille moyenne m’a fait comprendre qu’il était en fait petit. Tout petit…

Difficile de résister à l’appât de quelques billets de 5 euros… 

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Château Richard 2003

Richard Doughty, saussignac

Robe: jaune bouton d’or.

Nez: coing, abricot sec, pain d’épices.

Bouche: belle acidité. belle fraîcheur.Pâte de coing, abricot sec, orange confite.

Un beau vin liquoreux du sud-ouest.

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La Bette 2005

Côte du Roussillon village par Jeff Carrel
Robe: rouge sombre aux reflets rubis.

Nez: concentré de cassis.

Bouche: cerises noires. Fraîcheur mentholée en finale.

Un vin très gourmand à boire à 15° .

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Christophe Pichon

Condrieu 2008 et Côte-Rotie "Comtesse" 2007.
C’est la deuxième année que je déguste les vins de Christophe Pichon.

Condrieu 2008:

Robe: jaune, doré léger et reflets vert clair.

Nez: abricot frais, concentré.

Bouche: A l’identique des impressions olfactives. Abricot frais.
                Belle minéralité. Bonne fraîcheur. Vin équilibré. Très bonne persistance arômatique.

Un vin net, immédiat et parfaitement conforme aux attentes que l’on peut en avoir.

Côte-Rotie"Comtesse" 2007:

Robe: rouge rubis sombre. Bonne limpidité.

Nez: puissant de prunes quetsch, cerises, mûre sauvage. Légers épices.

Bouche: En première bouche l’attaque dévoile des saveurs cendrées. Beaucoup de minéralité et belle finesse des tanins. Ce vin dévoile des saveurs de prune rouge et de cerise burlat. La prune est persistante en fin de bouche.

J’ai redégusté ce vin après aération: Les saveurs cendrées ont disparues et les tanins, bien que fins, sont beaucoup plus présents.

Ce vin est moins rustique que le millésime 2006.

C’est certain, cette année encore, j’achèterais ces deux vins.

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Château Saint Baulery 2007

Saint-Chinian.

40%  carignan, 30% syrah 30% grenache.

Robe: Rouge carmin, bel éclat.

Nez: assez discret de fruits rouges.

Bouche: Attaque souple se poursuivant par une montée en puissance du vin. Les tanins s’expriment et les saveurs de fruits noirs apparaissent.

Que dire ?

Nous ne sommes pas sur un grans Saint-Chinian, bien qu’il n’y ai pas de défauts apparants. C’est ce que j’appel un vin "sans vis ni vertue".

Ce vin n’a pas assez de personnalité pour intégrer notre catalogue.

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